En 11 épisodes, Fleabag a réussi à créer un micro-univers qui échappe à tout manichéisme. Chaque scène, chaque retour de personnage (Klare/le banquier/le beau-frère) est un délice d'écriture qui ne tombe jamais dans la facilité et nous prouve l'évolution tout en finesse de Fleabag. Après une saison 1 où elle enchaînait les mauvaises rencontres, la saison 2 est celle de belles influences, que ce soit le prêtre (une relation de pure bonté), la psy ou bien Belinda. Un épisode incroyablement cathartique (Claire qui retrouve Klare, quel plaisir : Fleabag qui rejette les larmes de son beau-frère et évidemment la fin de l'épisode) qui me fend le coeur à l'idée de quitter tout ce petit monde dans 1 épisode.

C'est vrai que la relation entre Fleabag et le prêtre est difficile à traiter, mais la série le fait très bien. Les deux personnages sont malgré eux vulnérables et savent que leur situation est compliquée. Cela dit, avec cette rencontre, la relation entre les deux sœurs est plus mise à l'écart (mais Claire, ce qu'elle m'a fait rire !), ce que je regrette un peu. La fin est très réussie.

J'admire à quel point la série arrive à fire de la relation entre Fleabag et le prêtre, ce qui est un sujet tout de même franchement casse-gueule, quelque chose de juste beau... j'oserais presque dire de divin.

Il y a une complexité dans l'écriture et l'interprétation qui frôle le sublime.

Excellent d'un bout à l'autre. J'ai particulièrement apprécié l'échange sur le banc entre les soeurs qui était vraiment génial, Andrew Scott toujours magique et surtout, la scène de la confrontation entre le supervilain de la série et fleabag.

Je pense savoir où la série va nous emmener et c'est pas mal si c'est le cas.

Comme c’est bientôt la fin de mon idylle avec cette série, je deviens exigeant. J’attend maintenant que chaque moment, chaque seconde soit puissante, forte et transcendant. C’est beaucoup demander à mon amoureuse. Du coup, je suis sorti de l’épisode un peu frustré, car celui-ci n’était pas renversant ou génialissime, non, il était juste que très bon, avec de grand moments (la coupe playmobil notamment). Mais dans mon deuil qui s’annonce, cela n’est pas suffisant. Pour l’instant. Ça ira mieux lors d’un deuxième visionnage…

Voir Fleabag rechutait dans ses travers m’a aussi fait un peu mal au cœur. Alors que c’est normal, que c’est une évolution naturel du scénario (the fall puis the rise ( ?)), mais c’est l’ultime preuve que je n’arrive pas à avoir de recul avec cette série vraiment pas comme les autres.

Rhô, bordel. J'ai kiffé. J'ai tellement kiffé. (et le fait que j'écrive deux fois le mot "kiffer" en est la preuve ultime)

La relation entre Fleabag et le prêtre est d'une puissance. J'ai rarement ressenti ça pour deux personnages de séries ; ce presque souhait d'être partie intégrante d'eux. Je crois que la dernière fois que j'ai eu ce sentiment, c'était pour Keith et David dans Six Feet Under. Je n'avais pas envie que l'épisode s'arrête.

Bien évidemment, j'ai été touchée par Claire. Elle se libère enfin et c'est beau à voir. Maintenant que je sais qu'il n'y aura pas de saison 3, ces derniers épisodes sonnent différemment. Je pense que je n'aurais pas été aussi touchée par la visite du banquier par exemple, qui sonne comme un ultime clin d'oeil aux premiers épisodes, et au personnage que Fleabag n'est plus.

Impressionnant de voir le nombre d'intrigues abordées par cette saison en si peu de temps et d'épisode : la relation entre les deux soeurs, avec leur belle-mère, avec le père, l'histoire d'amour avec le prêtre, l'avocat, Claire et Klare, le compagnon de Claire et Fleabag, Boo, son taf au café, etc. Et tout s'imbrique parfaitement dans cet épisode, que j'ai plus admiré pour la qualité de son écriture, que par son humour et sa capacité à me surprendre.

Woaw. On est proche de la perfection là, non ?

Encore une bonne gestion des regards caméras dans cet épisode, il n'y aura vraiment eu que l'épisode 2 qui aura dérapé cette saison.

La dernière scène avec le prêtre (qui ne cesse de me surprendre) (j'étais persuadée qu'ils ne coucheraient jamais ensemble) ainsi que la manière d'écarter le spectateur lors du dernier plan, contribuent fortement à la réussite de cet épisode-presque-parfait. Mais les autres intrigues ne sont pas en reste ; la série est vraiment portée par ses personnages.

(Je vous préviens, il n'est pas impossible que je mette 20 au final.)

A nouveau on se dirige probablement vers une saison sans-faute vu que cet épisode est extrêmement bon.

l'intrigue de Claire, en plus d'être très drôle, permet également d'entrevoir la relation "saine" entre les deux soeurs et d'imaginer une fin heureuse pour Claire/Klare, et bien sûr Martin est transformé en antagoniste final. Il ne pouvait en être autrement.

Et puis la fin fait du bien, je suis content que la saison ne termine pas là-dessus : l'épisode 4 entièrement dédié à la relation entre le prêtre et Fleabag suffisait à bousculer leur aventure. Andrew Scott ne m'a pas dérangé cette fois et était plutôt juste. Sans oublier, bien sûr, Fleabag qui baisse la caméra à la toute fin. Serait-ce la fin des regards caméra ? Ou juste une indication que nous ne sommes pas invités à regarder ? Le contraste avec les premières scènes avec l'avocat est frappant.

Très triste de se dire qu'il n'en reste plus qu'un mais très pressé de voir la fin.